BLACK TARA

 

en jeu : polymodalité / polyrythmie / histoires simultanées et modulations

 

4 organisations rythmiques indépendantes superposées traversent un même paysage modal, 4 histoires parallèles

 

chords 

6 accords qui se transposent texto suivant l’axe modal CM6-C#M6-BbM6(EM6)-BM6(FM6) : durées 4-5-6-7-6-5 = 33 doubles x 4 = 33 temps   

continuum

tapis de dyades en 4:3 s’étalant sur 66 temps ( la montée par degrés dans le mode 6 génère des intervalles successifs de septièmes majeures et mineures, cf yellow tara et rainbow tara )

chant 

double clave miroir : les durées sont mélodisées, s’accordant avec les modalités traversées ( cf bells yellow tara et bells rainbow tara )

 

parmi les multiples lectures possibles de la grande forme, c’est la découpe principale 4/4, 5/4, 6/4, 7/4 qui a été retenue ici pour agencer toutes les matières : elle encadre la figure de basse ( 4:4, 4:5, 4:6, 4:7, 4:6, 4:5 ) mais elle ne reflète pas la réalité musicale des lignes croisées ( on aurait pu agencer les matières autour des cycles modaux de 6 accords ( 33/16 ) : mêmes matières, mais impact de lecture totalement différent )

open for solos : ils s’inscriront dans les 4 couleurs modales et la figure de basse sur lesquelles s’articulera le chant et le continuum ( joués in-out ) / l’idée est de proposer différents changements de perspectives : la basse et la batterie pourront se dissocier et suivre un parcours individuel en passant d’une ligne à l’autre, en début ou en cours de forme / comme dans la plupart des autres morceaux avec le même mode opératoire, les agencements et superpositions s’organiseront ou s’improviseront en fonction de la densité recherchée